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Hiroyuki Yamaga (山賀博之 Yamaga Hiroyuki?) est un réalisateur et producteur japonais né en 1962 à Niigata. Il est l'un des co-fondateurs du studio Daicon Film puis de Gainax dont il est le président de 1999 à 2019.

Biographie[]

1962-1980 : enfance[]

Hiroyuki Yamaga naît en 1962 à Niigata dans la préfecture de Niigata au Japon. Dès sa jeunesse, il souhaite travailler sans avoir de contrainte ou de supérieur, et développe une sorte de complexe à l'idée de rejoindre une académie à Tokyo. En 1978, un ami lui fait découvrir le film de science-fiction Capricorn One. Il développe un profond intérêt pour le film et pour le travail de réalisateur. Inspiré par un article qu'il a lu dans un magazine, il retourne voir Capricorn One une dizaine de fois au cinéma pour comprendre sa conception. Il réitère cette expérience pour d'autres films, notamment Les Dents de la Mer[1]. Pour ces études supérieures, Yamaga intègre l'université des arts d'Osaka en avril 1980. Là-bas, il fait la rencontre de Hideaki Anno et est rapidement impressionné par son talent. Yamaga participe à quelques courts métrages amateurs de son ami comme acteur ou assistant réalisateur[2].

1980-1984 : Daicon Film[]

En septembre 1980, Yamaga et Anno font la rencontre de Takeshi Sawamura et Yasuhiro Takeda dans un café. Ces deux étudiants souhaitent organiser une convention de science-fiction à Osaka nommée DAICON III assisté par Toshio Okada. Pour l'ouverture de l'événement, ils ont pour ambition de réaliser un court métrage en animation et cherchent des étudiants pour ce projet. Yamaga et Anno acceptent et sont vite rejoints par leur ami Takami Akai. Le groupe d'animateurs, dirigé par Anno qui est le seul à avoir des connaissances dans le domaine, fait cependant face à un problème puisque le prix des celluloïds est trop élevé. Il décide alors de travailler sur des feuilles de vinyle qui ne sont pas adaptées pour ce genre de production (la peinture des couleurs se craquèle en séchant). Le groupe travaille dans une pièce vide de l'usine des parents d'Okada, et utilise le papier mise à leur disposition dans les locaux. Bien qu'il s'agisse d'un travail amateur, Anno, Yamaga et Akai travaillent à plein temps sur le court métrage et prennent les décisions avec Okada. Le travail est globalement partagé de la façon suivante : Okada est le producteur, Yamaga est le réalisateur, Akai est chargé de l'animation des personnages, et Anno est chargé de l'animation des mecha. La production du court métrage se fait entre avril et juin 1981, avec aussi la participation d'autres étudiants non crédités[3].

Le 22 août 1981, la convention DAICON III ouvre avec la présentation de ce court métrage qui reçoit des critiques très positives. Osamu Tezuka découvre le film le soir lors d'une soirée à l'hôtel où loge les organisateurs de la convention. Il fait ainsi la rencontre d'Anno, Yamaga, Akai et Okada et les félicite pour leur travail, bien qu'il regrette de ne pas avoir vu l'une de ces œuvres dans le court métrage. Le bouche-à-oreille donne au film une certaine popularité et de nombreuses personnes demandent à ce qu'il sorte en vidéo pour le grand public. Pour éponger les dettes générées par l'organisation de la convention, il est décidé de vendre des copies vidéos et des bobines 8 mm de Daicon III. Des story-boards, des illustrations et d'autres produits dérivés sont aussi mis en vente. Les ventes dépassent les attentes du groupe d'étudiants et leur permet d'avoir suffisamment de bénéfice pour envisager la production de nouveaux films et l'organisation de la prochaine convention à Osaka : DAICON IV. Alors qu'ils pensent dissoudre le groupe, ils décident d'un commun accord de se lancer dans ce nouveau projet[4].

REAL Yamaga Akai 1984

Hiroyuki Yamaga et Takami Akai lors de la production de Daicon IV

Anno, Akai et Yamaga obtiennent une certaine notoriété et sont remarqués par le studio Artland. Ils intègrent la production de la série Super Dimension Fortress Macross[5]. Yamaga storyboarde et réalise l'épisode 09 de la série que Shōji Kawamori, le créateur de Macross, considère comme l'un des plus importants[6]. Il dessine aussi le storyboard du générique d'ouverture[7]. En mai 1982, Takeda et Okada fondent un studio de production amateur qu'ils nomment Daicon Film. C'est grâce à cette petite entreprise se lancent dans plusieurs projets dont celui d'un film dans l'univers de la franchise Ultraman suggérer par Anno. Nommé Return of Ultraman, Yamaga participe à sa production comme l'assistant du directeur de la photographie. La production du film est contrainte de s'arrêter pendant le mois de juillet et le film n'est achevé qu'en mars 1983. Un mois après la sortie de Return of Ultraman, en avril 1983, Daicon Film commence la production du court métrage Daicon IV pour l'ouverture de la prochaine convention de science-fiction à Osaka[3]. Un peu plus rompu à l'exercice, le petit studio est plus professionnel et en mesure d'employer plus de personne pour animer ce petit film prévu pour durer une dizaine de minutes. Yamaga retrouve son poste de réalisateur pour ce nouveau court-métrage. Il a acquis de l'expérience auprès de Noboru Ishiguro[7], le réalisateur de Macross, ce qui lui permet de mieux gérer la production de Daicon IV qui est plus ambitieux que son prédécesseur[8]. Parmi les personnes rejoignant Daicon Film, on trouve Mahiro Maeda qui amène aussi son ami Yoshiyuki Sadamoto[5]. Ce nouveau court métrage est un nouveau succès lors de la convention en août 1983, et l'image de la bunny girl devient une image marquante pour Daicon Film.

1984-1987 : Les Ailes d'Honnéamise[]

En parallèle au tournage du long-métrage Yamata no Orochi no Gyakushū chez Daicon Film, Hiroyuki Yamaga et Toshio Okada souhaite produire quelques chose d'encore plus ambitieux pour développer le petit studio. Ils souhaitent réaliser un projet professionnel et commercial d'une trentaine de minutes[7]. Ils commencent à démarcher des sponsors pour financer un tel projet[9]. En septembre 1984, ils rentrent en contact avec Shigeru Watanabe, alors producteur chez Bandai[10]. Daicon Film propose un scénario pour un OVA Gundam basé sur la nouvelle gamme de figurines Mobile Suit Variation[11][4]. Cependant, la compagnie de jouet à un autre projet en tête. Elle est désireuse de concurrencer les films comme Nausicaä de la Vallée du Vent (1984) ou Macross (1984), et souhaite produire propre long métrage épique d'animation[12]. Pour être certain de la fiabilité du projet, il demande à Daicon Film de produire un pilote pour le film, permettant de présenter l'univers, les personnages et l'ambiance, en plus d'être une démonstration technique des capacités des animateurs. Pour ce projet, un nouveau studio d'animation est créé à Tokyo le 24 décembre 1984 : Gainax[3].

Toshio Okada est nommé président de Gainax et la production du pilote débute en janvier 1985. Hideaki Anno anime plusieurs séquences de la courte vidéo de présentation qui est achevé en avril de la même année. Bandai donne son feu vert et la production du long métrage peut commencer. Le budget, estimé à 40 millions de yens, est finalement fixé à 800 millions de yens. Une somme énorme pour l'époque et encore plus pour un studio qui vient tout juste d'être créé et constitué de jeunes personnes[3]. Les coûts de production du film sont réglés directement par Bandai. Okada et Yamaga déménagent à Tokyo, dans le quartier de Takadanobaba, pour commencer la production du film. Yamaga est à la fois réalisateur et scénariste et Yoshiyuki Sadamoto est chargé du character design. Hideaki Anno est l'un des directeurs de l'animation et travaille également sur le layout et la production design. En août 1985, Hiroyuki Yamaga, Toshio Okada, Hiroaki Inoue, Yoshiyuki Sadamoto, Hideaki Anno et Shigeru Watanabe partent aux États-Unis pour un voyage d'étude. Ils observent l'architecture postmodernisme de New-York, visitent le National Air and Space Museum de Washington[13] et assistent au décollage de la navette Discovery du 27 août depuis le Centre spatial Kennedy[14]. Ce voyage permet aux équipes créatives de développement l'univers graphique du film et plusieurs réécritures du scénario sont aussi faites[13]. En août 1985, Akai déménage à son tour à Tokyo pour rejoindre la production du film Les Ailes d'Honnéamise en tant qu'assistant réalisateur. Il est rejoint par Shinji Higuchi, un autre membre de Daicon Film[15]. Higuchi ne comprend pas le film ni ce qu'essai de faire Yamaga. La production est lente et peu ordonnée. Plusieurs animateurs refusent de participer au projet notamment à cause des méthodes de travail peu conventionnelles voires presque amateur[16]. Yamaga reste cependant toujours optimise et prévoit qu'un jour, ils réaliseront un film en prises de vue réelles[17]. L'avancée de la production du film est d'ailleurs raconté chaque mois dans le magazine Model Graphix. Les Ailes d'Honnéamise sort dans les cinémas japonais le 04 mars 1987 avec une importante campagne de marketing par Bandai. Même si le film reçoit des critiques majoritairement positives, il est une déception au box-office[18].

1987-1991 : célébration de la culture otaku[]

Malgré le succès modéré du film en salles, Gainax continue d'exister et se lance dans de nouveau projets. Bandai leur propose de financer un OVA si celui-ci est capable de se vendre au moins à 10 000 exemplaires. Ce contrat sert également à redresser financièrement le studio qui pâtit du succès de son film[3]. Shinji Higuchi est choisi pour réaliser ce projet nommé Gunbuster. Il est prévu pour être une série mecha en trois parties de deux épisodes chacune. Toshio Okada imagine l'idée originale et confie l'écriture du script à Yamaga. Ils discutent pendant plus de trois mois de l'histoire, avant que Yamaga retourne une semaine à Niigata pour achever le script. Le style est parodique[19], et Yamaga ne se considère pas comme un bon scénariste. Malgré les compliments que lui fait Okada, Yamaga juge son scénario stupide et qu'il s'agit d'une histoire de mecha idiot avec des filles[7]. Cependant, le projet reste en suspens durant quelque temps et Higuchi est engagé sur d'autres productions lorsque la production peut enfin débuter. Hideaki Anno se porte volontaire pour prendre sa relève avec avoir été enthousiasmé par la lecture du scénario[3]. Il s'agit pour Anno de sa première réalisation d'une œuvre d'animation, et il demande conseil à Yamaga pour savoir comment représenter son scénario. Finalement, l'ébauche originale est énormément réécrite[7]. Les deux premiers épisodes de Gunbuster sortent en VHS le 07 octobre 1988 et rencontre rapidement le succès. Il en est de même pour la seconde VHS le 30 décembre 1988. Le nombre de ventes motive Gainax à poursuivre la production[3]. Les choix d'Anno pour le dernier épisode fait prendre du retard sur le planning de production[20]. La dernière VHS sort finalement le 7 juillet 1989.

Au même moment que la production de Gunbuster, le studio Sunrise prépare le dixième anniversaire de sa franchise phare Mobile Suit Gundam. À cette occasion, il s'associe au marchand de jouet Bandai pour produire une œuvre inédite. Nommé Mobile Suit Gundam 0080: War in the Pocket, il s'agit du tout premier OVA de la franchise, et de la première création Gundam qui n'est pas écrit ou réalisé par Yoshiyuki Tomino. Yamaga se voit confier l'écriture du script des six épisodes de cette mini-série publiée en VHS entre mars et août 1989[21]. Yamaga écrit aussi une novélisation de l'OVA nommée Mobile Suit Gundam 0080 : Kurisu ga Mieru Yume dans les pages du magazine Montly Animage d'avril 1989[22]. L'OVA est un succès critique et marque un certain tournant dans la franchise de mecha en proposant des thématiques nouvelles, permettant à des nouveaux spectateurs de découvrir la série[23].

En 1989, après la fin de la publication de Gunbuster, Bandai propose à Gainax de financer une petite série télévisée. Le studio envisage en premier d'adapter les histoires de l'auteur de science-fiction Shinchi Hoshi. Devant le refus de voir ses oeuvres adaptées, Gainax se tourne vers Sakyō Komatsu qui accepte. Nommée Komatsu Sakyo Anime Gekijou, Yamaga est une nouvelle fois en charge du scénario de cette série humoristique diffusée sur la chaîne Mainichi Broadcasting System à partir d'octobre 1989[3][24].

Cependant, l'ambiance au sein de Gainax n'est pas au beau fixe à cause de lutte intestine opposant Hiroaki Inoue et Toshio Okada. Sous les conseils de Yamaga, Okada invite Takeshi Sawamura pour prendre la tête du studio en 1989 en tant que co-président à ses côtés. Au même moment, Inoue négocie avec la chaîne NHK pour que Gainax produise une série télévisée. Cette décision est prise unilatéralement et renforce les tensions lorsque le projet est révélé. En effet, le studio ne pas assurer une telle production d'un point de vue financier. Après de nouvelles négociations avec NHK, Gainax accepte de réaliser le projet et Inoue quitte le studio. La production de Nadia, le secret de l'eau bleue est très difficile et met le studio au bord de la faillite financière. Pour se ressaisir, l'entreprise est contrainte de travailler sur des créations plus modestes en direct to video[3]. Yamaga prend encore le rôle de scénariste pour Mahjong Hishō-den: Naki no Ryū en 1990. C'est dans ce contexte que naît la production de l'OVA Otaku no Video. Le scénario est écrit par Okada avec l'aide de Yamaga, et raconte l'histoire d'un jeune homme s'épanouissant dans la culture otaku. C'est une œuvre presque auto-biographique pour Daicon Film et Gainax, et est entrecoupé de fausses interviews d'otaku racontant leurs expériences (ce qui permet de réduire le budget pour l'animation). Cet hommage est aussi une réaction à l'affaire du tueur en série Tsutomu Miyazaki, surnommé le "Tueur Otaku", qui défrayait la chronique en 1989[25].

1991-2000 : métamoprhose de Gainax[]

Le dernier épisode de Nadia, le secret de l'eau bleue est diffusé en avril 1991. Malgré le succès de la série et les critiques postives qu'elle reçoit, Gainax est endetté à hauteur de 80 millions de yens[26]. Le studio se maintient en vie grâce aux ventes de ces jeux vidéos, principalement la série Princess Maker imaginée par Takami Akai. Pour redynamiser l'entreprise, ce dernier et Yasuhiro Takeda lance la production d'un projet nommé Olympia. Yoshiyuki Sadamoto imaginent plusieurs illustrations pour développer un univers vaste et détaillé. Beaucoup de membres de Gainax apportent leurs pierres à l'édifice et Hideaki Anno est présenti pour reprendre le rôle de réalisateur[27]. Cependant, Toshio Okada ne s'implique pas particulièrement dans Olympia et estime que Gainax devrait plutôt abandonner l'animation pour se concentrer sur d'autres projets plus rentables. L'ambiance se dégrade chez Gainax, et finalement, seul Yamaga, Akai et Takeda travaillent véritablement sur cette production. Cela entraîne l'arrêt brusque d'Olympia. Okada et Yamaga discutent régulièrement de potentiels futurs projets, mais sans jamais aboutir à un résultat, ce qui énerve Yamaga qui finit par s'énerver contre son collège. Okada est poussé vers la sortie et démissionne de son poste de coprésident de Gainax en mars 1992[3]. Yamaga prend sa place au côté de Takeshi Sawamura.

REAL Hiroyuki Yamaga 1993

Hiroyuki Yamaga en 1993

Yamaga ne tarde pas pour proposer un nouveau projet sur lequel travailler. Il écrit une suite au film Les Ailes d'Honnéamise nommé Aoki Uru. Il s'agirait d'une suite indirecte prenant place plusieurs années après les événéments du premier film. L'équipe décide encore de laisser la réalisation à Anno, tandis que Yamaga serait producteur et scénariste, et que Sadamoto serait le character designer. Masamune Shirow et Kazutaka Miyatake sont chargés d'imaginer les différentes machines du film[28]. Le projet est ambitieux et demande un financement très important pour le studio toujours endetté. La production prend du retard au grand dam d'Akai. Takeda parvient tout de même à obtenir quelques financements, mais même si tout le monde travaille sur Aoki Uru, le film n'avance pas[3]. Pour autant, Yamaga s'investi beaucoup dans le projet et espère voir le film terminé pour 1996. Il ne cache pas le fait que le personnage principal est un self-insert[29][28]. Néanmoins, le projet Aoki Uru est brusquement mis à l'arrêt en juillet 1993. Sawamura annonce aux employés de Gainax que le studio n'a plus suffisamment d'argent pour poursuivre le projet ou même payer ses employés. Il propose à ceux qui le souhaitent de partir pour ne pas à subir ça. C'est ainsi que beaucoup de membre de Gainax décidèrent de quitter le studio dès le lendemain[3].

Anno propose rapidement un nouveau projet pour Gainax après avoir conclu un accord avec Toshimichi Otsuki, un employé de King Records. Pour cette nouvelle série d'animation, il reprend certains éléments du projet Aoki Uru pour les réintégrer dans sa nouvelle création : Neon Genesis Evangelion. En tant que coprésident de Gainax, Yamaga s'implique dans la série comme producteur. Après une longue et difficile production, Neon Genesis Evangelion est diffusée entre octobre 1995 et mars 1996. La série est un grand succès critique permettant à Gainax de se renflouer financièrement. Le studio réalise aussi deux films, Evangelion: Death and Rebirth et The End of Evangelion en 1997. Cependant, en mai 1998, l'Agence fiscale japonaise appele Gainax à comparaitre après des soupçons d'évasions fiscales. Le studio est accusé d'avoir caché 1,5 milliard de yens de revenu et d'éluder 580 millions de yens d'impôts sur les sociétés[30]. Les comptes bancaires du studio sont gelés. Le 13 juillet 1999, Sawamura et Yoshikatsu Iwasaki, le conseiller fiscal de l'entreprise, sont arrêtés[31]. Par peur de connaître de nouveaux problèmes financiers comme après la diffusion de Nadia, le secret de l'eau bleue, Sawamura avait illégalement mis de côté une partie des sommes d'argents récoltés grâce à Neon Genesis Evangelion. Yamaga prend d'urgence le poste de PDG et, malgré des excuses faites aux fans[32], demande l'aide d'Anno pour redorer l'image du studio avec des excuses publiques. Le réalisateur est gêné d'avoir cette position, lui qui a découvert la fraude lors de l'arrestation de l'ancien président. Néanmoins, pour garder la confiance des investisseurs, il accepte que son nom soit imposé comme garant sur plusieurs documents administratifs à la demande de Yamaga[33].

2001-2007 : président et réalisateur[]

Yamaga assure désormais seul la présidence de Gainax. Après le succès de FLCL, il retourne à la réalisation de plusieurs projets d'animation. En juin 2001, deux nouvelles séries d'animations sont dévoilées sur le site officiel du studio, toutes les deux réalisées par Yamaga[34][35]. La première est une adaptation du manga Mahoromatic publié dans Comic Gum depuis 1998, et est prévue pour octobre 2001. La seconde est une création originale prévue pour avril 2002 intitulée Abenobashi Magical Shopping Street[36]. L'histoire a originalement été écrite il y a une dizaine d'années et prenait place dans la campagne finlandaise autour de l'an mil. Le scénario est profondément réécrit pour le rendre plus attractif et replacé dans un cadre contemporain à Osaka. Yamaga dévoile aussi un projet d'adaptation du jeu vidéo Princess Maker réalisé par Takami Akai et la participation de Tadano Kazuko, et la série Melody of Oblivion écrite par Yōji Enokido[37]. Des rumeurs parlent également d'une suite à Gunbuster et le projet de film Aoki Uru est toujours présent dans les esprits. Gainax confirme que ces projets sont en préparation à l'été 2002[38]

Filmographie[]

Longs métrages[]

Année Titre Rôle
1987 Les Ailes d'Honnéamise · Réalisateur
· Scénariste
1997 Evangelion: Death and Rebirth · Producteur
The End of Evangelion
1998 Love & Pop · Acteur
· Accessoiriste
2004 Cutie Honey · Acteur
· Planification
2005 Wonderful Days · Adaptateur pour la version japonaise
2006 Gunbuster vs. Diebuster · Planification
2008 Chisuji · Producteur

Séries télévisées[]

Année Titre Rôle
1982-1983 The Super Dimension Fortress Macross · Assistant producteur
· Storyboarder (ep. 9)
· Réalisateur (ep. 9)
1989-1990 Komatsu Sakyo Anime Gekijou · Scénariste
1995-1996 Neon Genesis Evangelion · Producteur
2001 Mahoromatic · Réalisateur en chef
· Scénariste (eps. 1, 2, 3, 5, 7, 8, 10, 11, 12)
2002 Abenobashi Magical Shopping Street · Réalisateur en chef
· Scénariste
2002-2003 Mahoromatic: Something More Beautiful · Réalisateur en chef
· Scénariste (eps. 1, 12, 13, 14)
· Réalisateur (ep. 14)
· Storyboarder (ep. 14)
2002-2003 Petite Princess Yucie · Organisation
2004 This Ugly and Beautiful World · Créateur
· Organisation
2005 He is My Master · Planification
2007 Tengen Toppa Gurren Lagann · Planification
· Réalisateur (ep. 16)
2008 Shikabane Hime: Aka · Producteur
2009 Shikabane Hime: Kuro
2011 The Mystic Archives of Dantalian · Directeur artistique
· Scénariste (ep. 13)
2019 Piano no mori · Réalisateur (saison 2)

OVA[]

Année Titre Rôle
1983 Return of Ultraman · Assistant directeur de la photographie
1985 Yamata no Orochi no Gyakushū · Acteur
1988-1989 Gunbuster · Scénariste
1989 Mobile Suit Gundam 0080 : War in the Pocket
1990-1991 Mahjong Hishō-den: Naki no Ryū
1991 Otaku no video
2004-2006 Diebuster · Planification
2008 Gurren Lagann Parallel Work · Réalisateur (ep. 7 "Libera me" from hell)

Court métrage[]

Année Titre Rôle
1980 Ultraman · Acteur
1981 Ultraman DX · Réalisateur
· Acteur
1981 Daicon III · Réalisateur
· Décor
1983 Daicon IV · Réalisateur
1989 DATA NO.6 (clip vidéo)

Bibliographie[]

  • 1988 : Mobile Suit Gundam 0080 : Kurisu ga Mieru Yume

Notes[]

  • Un personnage inspiré par Yamaga apparaît dans le manga Aoi Honō de Kazuhiko Shimamoto qui raconte la création de Daicon Film et Gainax. Il est incarné par Tsuyoshi Muro dans l'adaptation en série télévisée.
    • Yamaga fait une courte apparition dans l'épisode 07 de la série télévisée. Il incarne le patron d'un café.

Voir aussi[]

Références[]

  1. (jp) Junpei Ota, "Yamaga Hiroyuki interview Visionary Story", Osica Magazine, mai 2014 [lire en ligne]
  2. (en) "Personal Biography", Hideaki Anno Official Web, 2011 [lire en ligne]
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  5. 5,0 et 5,1 (en) Sean O'Mara, "Daicon III's 40th Anniversary", Zimmerit, 22 août 2021 [lire en ligne]
  6. (en) "Macross TV Series Liner Notes", AnimEigo [lire en ligne]
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  8. (en) Sean O'Mara, "Daicon IV Production Report", Zimmerit, 23 mai 2017 [lire en ligne]
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  12. (en) Sean O'Mara, "The Secret history of Gainax: 1981-1992", Zimmerit, 2015 [lire en ligne]
  13. 13,0 et 13,1 (jp) Studio Hard, Oneamisu no Tsubasa: Ōritsu Uchūgun Completed File, Bandai, 1987 (ISBN 978-4-8918-9377-4)
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  15. (jp) "Anata To Watashi No Gainax - Shinji Higuchi Part 6", Kōdansha, 2003 [archive]
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  17. (en) "The Conscience of the Otaking: The Studio Gainax Saga in Four Parts, Part 1", Animerica, vol.4 n°2, février 1996 [consulter]
  18. (en) Jonathan Clements, Anime: A History, BFI Publishing, 2013 (ISBN 978-1-8445-7390-5)
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  21. (en) "Mobile Suit Gundam 0080: War in the Pocket - Credits", Gundam Official, 2004 [archive]
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  23. (en) Justin Sevakis, "Buried Treasure", Anime News Network, 16 août 2007 [lire en ligne]
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  26. Virginie Nebbia, Mediathèque 1 - Nadia, le secret de l'eau bleue, Third Edition, 2021 (ISBN 978-2-3778-4309-1)
  27. (en) Brian Stremick, "Another shelved Gainax project: Olympia", Zimmerit, 23 février 2022 [lire en ligne]
  28. 28,0 et 28,1 (en) Sean O'Mara, "Gainax's never-completed Uru in Blue and an interview with Hiroyuki Yamaga", Zimmerit, 10 août 2021 [lire en ligne]
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  31. (en) "Gainax president arrested for tax evasion", Anime News Network, 18 juillet 1999 [lire en ligne]
  32. (jp) "Fan no minasama e" ["A nos fans"], Gainax.net, 1999 [archive]
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  35. (jp) Monthly Newtype, 1985-2022, juillet 2001, 10 juin 2001
  36. (en) "Gainax's New Anime Plans", Anime News Network, 30 juin 2001 [lire en ligne]
  37. (en) "Interviews: Gainax: Past, Present and Future (part 1)", Anime Tourist, 18 août 2002 [archive]
  38. (en) "Gunbuster and Honneamise Sequels", Anime News Network, 22 août 2002 [lire en ligne]
Production
Hideaki Anno · Kazuya Tsurumaki · Masayuki · Yoshiyuki Sadamoto · Ikuto Yamashita · Moyoco Anno
Réalisateurs Hideaki Anno
Kazuya Tsurumaki · Masayuki · Katsuichi Nakayama · Mahiro Maeda

Akira Takamura · Hiroyuki Ishido · Keiichi Sugiyama · Ken Ando · Masahiko Otsuka · Naoyasu Habu · Seiji Mizushima · Shoichi Masuo · Tensai Okamura · Tetsuya Watanabe · Tsuyoshi Kaga

Scénaristes Akio Satsukawa · Shinji Higuchi · Yōji Enokido

Hiroshi Yamaguchi · Kazuya Tsurumaki · Mahiro Maeda · Mitsuo Iso · Ryotaro Yoshikawa · Yoshiki Sakurai

Storyboarders Kazuya Tsurumaki · Masayuki
Daizen Komatsuda · Mahiro Maeda · Shinji Higuchi
Akira Oguro · Atsushi Nishigori · Hiroaki Gohda · Hiroyuki Ishido · Junichi Sato · Ikki Todoroki · Katsuichi Nakayama · Keiichi Sugiyama · Kiichi Hadame · Masaki Tachibana · Sayo Yamamoto · Soichi Masui · Tensai Okamura · Tomoki Kyoda · Tsuyoshi Kaga
Animateurs Hidenori Fukuoka · Hisaki Furukawa · Katsuichi Nakayama · Kazuya Tsurumaki · Masayuki · Noriko Morishima · Shigeki Sunada · Shinya Hasegawa · Shōichi Masuo · Shunji Suzuki · Tadashi Hiramatsu · Takeshi Honda · Yoh Yoshinari
Atsushi Okuda · Daizen Komatsuda · Eiichi Kuboyama · Hidenori Matsubara · Hideyuki Morioka · Hiroyuki Imaishi · Kayoko Nabeta · Kazuchika Kise · Kenji Irie · Kiichi Takaoka · Mahiro Maeda · Manabu Tanzawa · Masahiro Sekiguchi · Mitsuo Iso · Miyako Yatsu · Nobutoshi Ogura · Satoshi Shigeta · Shigeto Koyama · Shinji Sowa · Shiro Kudaka · Sushio · Takashi Hashimoto · Toshiya Washida · Yasushi Muraki · Yoshiyuki Sadamoto
Producteurs Hiroyuki Yamaga · Manabu Ishikawa · Mitsuhisa Ishikawa · Tomoyuki Ogata · Toshimichi Otsuki
Akiko Odawara · Motoki Ueda · Muneki Ogasawara · Noriko Kobayashi · Norio Ikeguchi · Shuji Uchiyama · Takuma Kuramasu · Teruaki Sanematsu · Tsuguhiko Kadokawa · Yūki Sugitani · Yutaka Sugiyama
Entreprises liées Studios d'animation : Gainax · Khara · Production I.G · Tatsunoko Production
Producteurs : Kadokawa Shoten · King Records · Movic · Nihon Ad Systems · Sega · TV Tokyo
Distributeurs : T-Joy · The Klockworx · Toei Animation · Tōhō
Liste des entreprises ayant travaillé sur Neon Genesis Evangelion · Liste des entreprises ayant travaillé sur Rebuild of Evangelion
Version française
Producteurs Carlo Lévy · Federico Colpi · Naoya Otsuka · Matthieu Lancrenon · Carla d’Alberto · Fouzia Youssef
Traducteurs Anne-Sophie Thévenon · Anthony Dal Molin · Anthony Prezman · David Deleule · David Melina · Margot Verdier · Olivier Prézeau · Rachel Danglard · Régis Ecosse · Satoko Fujimoto · Wako Miyamoto
Entreprises liées Dybex · Manga Vidéo · Glénat · Tonkam
Chinkel Productions · Lylo · Les studios de Saint Maur · VF Productions · VSI Paris
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